Il est difficile de résumer les étapes de la fabrication d’un meuble en quelques lignes, tant celles-ci sont nombreuses :
Il faut d’abord comprendre l’attente du client, puis faire une première esquisse du projet avant de tracer le plan définitif et de concevoir l’ensemble dans ses moindres détails, sélectionner les bois avant de procéder au débit, puis fabriquer le meuble en résolvant des problèmes « imprévus » qui bien souvent apparaissent au fur et à mesure de l’avancement du travail, adapter les quincailleries, poncer une fois, deux fois, trois fois…puis recommencer, avant de passer à l’étape délicate de la couleur à appliquer, et de terminer par le travail incontournable, répétitif et minutieux de la finition. Si cette dernière étape peut être assez rapide avec des vernis et autres applications modernes, elle peut se dérouler sur plusieurs jours avec des finitions traditionnelles.
Heureusement, le résultat final est souvent là, et la satisfaction du client aussi !
Mais ce métier comme tant d’autres, souffre de ce « trop de temps passé » qui peut entraîner des coûts conséquents, souffre d’une concurrence effrénée, des incessants changements de modes, tout comme il souffre de nos nouvelles habitudes d’achats. Ce constat est d’ailleurs tout aussi facile à faire pour bien d’autres professions. Dans ce petit article datant de 2007, ce même thème était déjà abordé, mais de façon presque « trop optimiste ». Depuis, la situation n’a guère évolué et les craintes d’hier semblent même être en-deçà des réalités d’aujourd’hui.
Puissions-nous un jour retrouver un modèle de consommation où les objets issus de la main de l’homme seront valorisés et susciteront un intérêt grandissant et durable. On peut l’espérer, mais à ce jour, il est permis d’en douter…
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*La galerie ci-dessus est une simple exposition de quelques travaux réalisés au cours des années. Je vous invite à y jeter un coup d’œil.
Bonne visite !
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