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Écoles primaires d’Alçay (Haute-Soule) et d’Ordiarp (Basse-Soule), collège «Argia» de Mauléon, puis lycèe «Lauga» (actuellement «Louis de Foix») de Bayonne, telles sont les étapes de ma scolarité. C’est dans ce même établissement de Bayonne que j’ai appris l’ébénisterie, profession à laquelle je consacre depuis, la plus grande partie de ma vie professionnelle. Même si pour diverses raisons, le métier paraît quelquefois menacé, la réalisation de belles pièces de mobilier est toujours une source de satisfaction et continue d’entretenir cet intérêt pour l’art du bois.
Parallèlement à ses différentes occupations scolaires ou professionnelles, j’ai depuis toujours aimé dessiner et suis depuis longtemps attiré par la peinture, le graphisme, la sculpture… Pourtant, pris par les impératifs de la vie inhérents à chacun d’entre-nous, et même si j’ai pendant trop longtemps exercé ce passe-temps de façon épisodique, la passion ne m’a jamais abandonné. Bien au contraire, elle s’est encore renforcée avec les années. Ainsi, même dans ces périodes où je m’éloignais du chevalet, pinceaux, couleurs et toiles continuaient souvent leur labeur dans mes pensées. Aujourd’hui, est peut-être venu le temps de consacrer d’avantage de temps à cette activité et de la mener de pair avec la profession d’ébéniste.
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Même si l’agriculture est depuis longtemps l’activité économique principale du Pays-Basque, de la Soule et du proche Béarn, l’artisanat sous toutes ses formes a également toujours tenu une place importante dans la région. Concernant l’artisanat du bois, on peut penser que la présence des nombreuses essences de bois dans nos forêts, ainsi que la proximité de la fameuse et immense hêtraie d’Iraty, ont fortement contribué au développement de cette industrie. Ainsi l’ébénisterie souletine est issue de cette longue tradition de travailleurs manuels. Il en découle un mobilier régional dont le style a certes subi de nombreuses influences, mais auquel les artisans des générations passées ont su en même temps donner une personnalité bien spécifique : le «züzülü» ou la «manka», particulièrement typiques du Pays-Basque, en témoignent. Restaurer ces meubles, les copier ou en fabriquer de nouveaux exemplaires, est pour moi, comme pour la plupart des ébénistes d’aujourd’hui, une façon de contribuer à la préservation et à la perpétuation de ce patrimoine commun.
S’il est nécessaire de respecter ses racines, il n’en demeure pas moins que des nouvelles tendances apparaissent et que les goûts des clients changent. Il faut donc également se renouveler et toujours adapter les nouvelles créations à la demande de l’époque actuelle. Tout art, s’il veut rester vivant, ne peut d’ailleurs se concevoir qu’ ainsi. Utiliser les techniques éprouvées du savoir-faire ancien, s‘aider des nouvelles et innombrables possibilités qu’offre la technologie, rechercher les lignes les plus appropriées pour un meuble, oser innover ou essayer de répondre favorablement aux attentes de plus en plus fréquentes de la clientèle en matière de respect de l’environnement…Tels sont les nombreux défis à relever.
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Xiberua ! La Soule ! Quand on vit dans la petite province excentrée et authentique du Pays-Basque, on ne peut qu’être fortement influencé par sa terre : l’histoire y est millénaire, les traditions colorées et séculaires restent toujours vivaces, et les paysages offerts à la vue y sont d’une beauté enchanteresse. C’est donc assez naturellement que les thèmes régionaux sont souvent traités dans mes peintures. Pour autant, mon intérêt pour les sujets et valeurs plus universels est tout aussi grand. Comment ignorer la palette des couleurs et la richesse des beautés que propose notre vaste monde ? Outre ces considérations environnementales, comment ne pas être influencé par les travaux de tant et tant d’artistes connus ou moins connus, que l’on copie parfois (pour apprendre), que l’on cherche à imiter (souvent mal), et qui toujours finissent par vous ouvrir le regard vers de nouveaux horizons picturaux ?
N’ayant jamais suivi de cours relatifs aux Arts, tâtonnant tel l’apprenti devant son ouvrage, c’est en autodidacte que j’ai toujours essayé de découvrir, et que je continue d’apprendre et d’expérimenter de nouvelles techniques. Chemin difficile et passionnant à la fois, qu’il faut parcourir lentement. Certes, une certaine tendance dans la manière de traiter les sujets se fait forcément jour, mais m’enfermer dans un style n’est ni une volonté, ni un objectif premier, tant les peintres et artistes qui me plaisent sont divers. Tous peuvent sans aucun doute, suivant le moment ou suivant le lieu, être source d’inspiration…
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EIRL Recalt Jean-Marc
64130 ORDIARP – Siret : 802 960 823 00028 – APE : 3109B
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